C'est pas mal en fait les plus petits formats.

Récemment j’ai mis en ligne une vidéo en surfant tel un bon mangeur d’actualité avec pour thème des jeux pour aider au réarmement démographique. Vous pouvez la voir à cette adresse youtubesque ou à cette adresse peertubienne.

Je ne savais pas vraiment quelle réception aurait ce format. A vrai dire, je m’attendais à quelque chose qui allait avec d’autres vidéos plus courtes que j’avais fait, comme celle sur Windjammers ou The Ascent…

Mais pourtant, BAM en même pas une semaine, elle a déjà pété la vidéo bien plus dure à mettre en place de Shrek, avec sa musique et tout le montage complexe pour une seule personne. Farcry reste encore et toujours la plus visionnée, avec 2852 vues au 29/02/2024, mais je ne m’attendais pas à ce que la dernière monte aussi vite.

Je pense que le flou autour du titre et l’amalgame entre politique et jeu vidéo attire plus, mais ce constat m’amène à une triste réalité : c’est un format un peu putaclic. La personne qui ne sait pas de quoi je parle, qui ne me connaît pas, à autant de raisons de check la vidéo que si j’avais créé un titre du genre “Il demande le réarmement démographique, les gamers lui répondent d’une manière DINGUE. La 3e va vous faire HALLUCINER.”.

Je pensais que c’était moi qui hallucinait ce point mais… je suis allé voir les analytiques de la vidéo : 90.5 % des vues obtenues viennent de gens non abonnées.

90.5%.

Quelque part, c’est bien. Ça veut dire que le contenu semble avoir intéressé… mais à bien y regarder, le watchtime moyen pour une vidéo pourtant pas longue… 1 minute et 51 secondes.

Ça et le premier point m’amènent à faire descendre un peu mes ambitions, la courbe qui monte est un point motivant, mais les chiffres derrière la courbe me ramènent les pieds sur terre et font aussi un peu retomber mon sourire.

Malgré ça, une chose ressort. Certaine, claire, brillante : Je sais que je peux compter sur les gens. Les messages, les réactions, les commentaires, au delà de l’ensemble des chiffres qui me font rêver et me déçoivent, je sais que je fournis quelque chose, que le retour est ok, que je ne suis pas à côté de la plaque.

VOUS êtes mon analytique, celle loin des objectifs de grandeur, avec vos retours et vos rires, et je ne peux que vous remercier d’être là. À mon très modeste niveau, je peine à comprendre ce qui motive les gens à aller jusqu’à m’aider financièrement dans mon aventure de débilité drôlatique (comme Lucilia, toujours présente dans la liste des gens que je ne peux que remercier du fond du coeur, coucou et merci toupine !).

Alors… ouais. Merci à vous, parce que vous m’offrez du réconfort, parce que vous m’accordez quelque chose de précieux que ce qu’aucun chiffre n’arrivera à faire transparaître, vous m’offrez un peu d’humanité derrière le sourire que je devine dans votre commentaire ou même le plus simple smiley que vous affichez.

C’est pour ça que j’ai envie de continuer.

L’humain.


Mais bon je cracherais pas sur un gros billet de 10000 non plus, hein.